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La situation en Centrafrique loin d'être calmée

par MI le 14/01/2014

Depuis plus d'un mois, une opération militaire française est menée dans ce pays pour tenter de calmer la situation. Mais le climat de tension qui règne ne s'est toujours pas calmé

Photo DR.

Que se passe-t-il en Centrafrique (Afrique) ? 


Tout commence en 2004, lorsque des contestations s'élèvent dans le pays. C'est l'accession à la présidence de Bozizé qui en est la cause. En 2007 cette guerre civile s'arrête car un accord de paix est signé. Mais les rebelles dénoncent le non respect de ces accords par le président et reprennent les armes à la fin de l'année 2012.


Le 24 mars 2013, les rebelles s'emparent de la capitale du pays, Bangui, et Bozizé s'enfuit. Michel Djotodia s'auto-proclame alors président de la République centrafricaine. Mais l'insécurité demeure dans le pays, et des groupes d'auto-défense se forment.


Le 5 décembre 2013, une résolution de l'ONU permet à la France d'envoyer des troupes armées en Centrafrique. C'est le début de l'opération Sangaris. Le but est de calmer le conflit et de protéger la population.


Le 10 janvier 2014, Michel Djotodia annonce sa démission. Une nouvelle élection a été fixée au 20 janvier. 


Une situation inquiétante 


John Ging, chef des opérations humanitaires de l'ONU, a annoncé que tous les éléments étaient réunis pour parler d'un génocide en Centrafrique. "Cela ne fait aucun doute" explique-t-il. Hier, des violences ont éclatées dans la capitale et ont fait au moins sept morts. Le week-end dernier, plus de 130 cadavres ont été retrouvés dans l'ensemble du pays.


La situation s'aggrave à tel point que certains témoins parlent de scènes de cannibalisme dans la capitale. A l'inverse, le général responsable de l'opération Sangaris a, au contraire, voulu souligner la baisse réelle des tensions dans la capitale depuis le 2 janvier. 


Des milliers de déplacés 


A Bangui, la moitié de la population vit entassée dans des camps de fortune. Le reste du pays est livré à lui-même. Sur les 4,6 millions de Centrafricains, environ un million ont été chassés de chez eux par les violences.


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